FNE, FNE-PACA, LPO-PACA et NACICCA demandent à la Cour administrative d’appel de Marseille d'annuler l'arrêté du préfet des Bouches-du-Rhône autorisant à la SCI LA CHAPELETTE, filiale de CARNIVOR, à détruire 22 espèces animales protégées.
L'objectif : que les pouvoirs publics répondent à la question suivante : la spéculation à court terme avec promesse creuse de création d’emplois doit-elle l'emporter sur la préservation des terres agricoles, de la santé publique, du paysage de Saint-Martin de Crau et de la biodiversité?
En effet, le Groupe Carnivor a obtenu l'autorisation de détruire les espèces protégées en promettant de créer 500 emplois. Cette promesse est sans assurance. En premier lieu, Carnivor ne travaillera ni ne créera d’emplois mais essayera de louer ou vendre 4 entrepôts à des industries de logistique. Pourtant nombreux sont les entrepôts dernier cri vides dans les environs. Par ailleurs, les promesses d’emplois sont largement surévaluées (rappelons l’exemple d’IKEA, à Fos-sur-Mer : 90 emplois créés dont seulement 20 CDI alors que 500 emplois avaient été promis...)
L’avenir de Saint-Martin de Crau est bien sombre. Contre des promesses d’emplois creuses et à court terme, des promoteurs bétonnent les terres et hypothèquent l’avenir de l’agriculture, s’accaparent le paysage de Crau, détruisent les espèces animales et mettent à mal la santé publique en aggravant les problèmes de pollution de l’air connus.
Les quatre associations se veulent optimistes sur les perspectives de succès de leur recours devant la Cour administrative d’appel de Marseille. Ces entrepôts peuvent se faire ailleurs qu’à Saint-Martin, l’intérêt est privé et non public, le long terme n’est pas du tout assuré et les 500 emplois ne sont pas garantis. Autant d'arguments sur lesquels le juge tranchera.
L'objectif : que les pouvoirs publics répondent à la question suivante : la spéculation à court terme avec promesse creuse de création d’emplois doit-elle l'emporter sur la préservation des terres agricoles, de la santé publique, du paysage de Saint-Martin de Crau et de la biodiversité?
En effet, le Groupe Carnivor a obtenu l'autorisation de détruire les espèces protégées en promettant de créer 500 emplois. Cette promesse est sans assurance. En premier lieu, Carnivor ne travaillera ni ne créera d’emplois mais essayera de louer ou vendre 4 entrepôts à des industries de logistique. Pourtant nombreux sont les entrepôts dernier cri vides dans les environs. Par ailleurs, les promesses d’emplois sont largement surévaluées (rappelons l’exemple d’IKEA, à Fos-sur-Mer : 90 emplois créés dont seulement 20 CDI alors que 500 emplois avaient été promis...)
L’avenir de Saint-Martin de Crau est bien sombre. Contre des promesses d’emplois creuses et à court terme, des promoteurs bétonnent les terres et hypothèquent l’avenir de l’agriculture, s’accaparent le paysage de Crau, détruisent les espèces animales et mettent à mal la santé publique en aggravant les problèmes de pollution de l’air connus.
Les quatre associations se veulent optimistes sur les perspectives de succès de leur recours devant la Cour administrative d’appel de Marseille. Ces entrepôts peuvent se faire ailleurs qu’à Saint-Martin, l’intérêt est privé et non public, le long terme n’est pas du tout assuré et les 500 emplois ne sont pas garantis. Autant d'arguments sur lesquels le juge tranchera.